21.12.08

Avant les bilans...



La fin de l’année 2008 approche. Avant de faire les bilans, avant de dire bye bye (bien que pour la Gang du RiRe, c’est déjà fait…), avant de tourner la page, finalement, sur cette année de grands changements mondiaux, je dois vous raconter les dernières semaines, car je sais, je n’ai pas encore été très fidèle, mais le temps, comme toujours, m’a manqué.


Politique 101
Je suis donc présidente du Regroupement artistique francophone de l’Alberta depuis un an, ce qui m’a fait plonger tête première dans la politique et le développement et la mobilisation et la consultation. Un monde relativement nouveau pour moi, mais qui trouve tout son sens quand on le met en parallèle avec la réalité d’une vie d’artiste. Je pense même que plus d’artistes devraient prendre la parole et s’insérer parmi les structures politiques. Il fut un temps où les artistes et les intellectuels étaient au premier plan de la gouvernance, où l’on écoutait et s’inspirait de leur vision du monde. Maintenant, le monde est dirigé par des hommes d’affaires. Et on voit ce que ça donne.


L’Alberta n’échappe pas à ça, bien au contraire, mais, peut-être en raison de sa plus grande notoriété acquise depuis le boom économique dû au pétrole, ma province d’adoption cherche à s’ouvrir sur le monde, elle tient à bien paraître, elle veut aussi se faire séduisante. Pour attirer des gens à s’y installer et ensuite les retenir, trop heureux, trop satisfaits, pour avoir envie de repartir. Pour cela, elle a compris qu’elle doit offrir à ses habitants une vie culturelle stimulante, enrichissante, passionnante. Ah ah… Voilà qui est intéressant pour les artistes!

Depuis l’année dernière donc, le gouvernement albertain a enfin créé un ministère de la culture et de l’esprit communautaire. Il a aussi injecté un surplus de 16 millions dans l’Alberta Foundation for the Arts. Et maintenant, suite à tout cela, le premier ministre vient de composer un comité aviseur pour mettre sur pied la nouvelle Politique culturelle de l’Alberta. 11 personnes de partout en province et reliées au monde de la culture ont été choisies. La directrice générale du RAFA m’avait fortement suggéré de poser ma candidature, je l’ai fait un peu sans y croire, puis on m’a appelée en entrevue en septembre. J’y suis allée sans stress, certaine qu’on ne me sélectionnerait pas parmi les 275 candidats. Eh… et bien, quelle ne fut pas ma surprise, le 24 novembre dernier, de recevoir un appel du Ministre Lindsay Blackett sur mon cellulaire pendant que je lunchais avec une amie. De quoi s’étouffer avec son tofu thaïlandais.

Et voilà, la conférence de presse a eu lieu le 9 décembre dernier, j’ai serré la main du diab/ euh... du premier ministre Ed Stelmach, j’ai rencontré les 10 autres membres du conseil, ils nous ont présenté aux journalistes attroupés, ils ont mis nos bios et nos photos sur le super site web de la province et …. Voilà. Pour l’instant, on attend que les Fêtes passent. Et nous sommes tous très curieux de savoir ce que, concrètement, nous allons apporter à ce travail de consultation. Je vous tiendrai courant.

En attendant, si vous voulez me voir la binette sur le site officiel, cliquez:

http://www.culture.alberta.ca/culturalpolicy/premierscouncil/default.aspx



So you think you can RiRe?

En choisissant notre titre en septembre dernier, pour faire une référence à la très populaire émission de téléréalité rassemblant des danseurs de talent… nous ne savions pas à quel point ce titre sera la question idéale au slogan de l’année. Phrase tout aussi historique que le « I have a dream » de Martin Luther King, Obama nous a offert un credo fort qui, comme une prémonition, s’est glissé en réponse à notre titre : So you think you can RiRe… YES WE CAN!


Notre revue annuelle en sketches et chansons, notre cabaret politique, notre « bye bye » albertain, cette année encore plus gros et plus beau! Après bien des péripéties pour trouver une salle, après des semaines d’écriture et de ré-écriture (avec les multiples élections, la coalition, la crise financière, etc… l’actualité n’a pas cessé de nous surprendre jusqu’à la dernière minute), après les répétitions où nous avons trimé dur sur les chorégraphies et les chansons, la composition de personnages et puis ensuite la recherche de costumes et d’accessoires… (vive les collectifs!) Le 13 décembre à 20h, plus de 220 spectateurs (dans une salle pouvant en contenir 230) nous attendaient derrière le gros rideau de velours du théâtre du Campus. Gonflés à bloc, les gens ont commencé à applaudir et à crier dès que les lumières de la salle se sont tamisées. On savait qu’on avait le meilleur public au monde! On n’a pas été déçu et eux non plus, je pense. Pour les 5 comédiens membres du RiRe, le rush d’adrénaline n’était toujours pas redescendu le lendemain après-midi à 15h quand on s’est retrouvé pour ranger les loges et les coulisses (légèrement nauséabondes de vapeurs de cognac… sans le savoir, monsieur Courvoisier est notre plus fidèle compagnon des après-RiRe depuis des années).

L’année prochaine, nous en serons à la 15ème édition du RiRe et, déjà, plusieurs partenaires ont démontré un intérêt à faire de cet événement quelque chose de bien plus gros. En janvier, on commencera déjà à « brainstormer » là-dessus… Pour l’instant, repos. Oh yes… we can!

Voici quelques photos…

La Gang du RiRe: Patrick Henri, Bibi, Vincent Forcier, Eve Marie Forcier et Steve Jodoin.


Les célèbres "Cocottes", les ados franco-albertaines et leur méga-hit inspiré de la chanson de Katy Perry: "J'embrasse des filles, les gars aiment ça".

Beaucoup de chansons et de chorégraphies cette année...

Des imitations, bien sûr... Miss Météo et Clochette Tardive!


À l'année prochaine...

15.11.08

:: WEB-TÉLÉ MANGE TA VILLE :: Yves Pelletier

Voici l'opinion d'Yves P. Pelletier, humoriste et membre du collectif d'humour québécois Rock et Belles oreilles, réalisateur, scénariste et chroniqueur, sur la place de l'humour dans les arts et la culture.

Regardez ça:

:: WEB-TÉLÉ MANGE TA VILLE :: Yves Pelletier

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Ce n'est pas qu'au Québec que certaines gens de théâtre ou du beau milieu des Arts avec un grand A lèvent le nez sur les humoristes ou le monde de l'humour.

Un humoriste peut-il être comédien
un comédien peut-il être chanteur
un chanteur peut-il être danseur
un danseur peut-il être auteur

un spectacle d'humour, est-ce que c'est du théâtre, est-ce que c'est de l'art?
un match d'improvisation, ce n'est pas de la création?


pourquoi tant de questions quand les salles sont pleines et que le public aime?

Ceux dont les salles sont vides ne se posent peut-être pas les bonnes questions.

29.10.08

Mi telenovela

Mon amie Lisette, pour remettre en perspective les événements et les rencontres qui nous bouleversent dans nos existences, utilise souvent une métaphore cinématographique. Admettons que notre vie est un film. Nous en sommes donc le personnage principal, les gens qui nous entourent ont des rôles de soutien très importants, et certains des individus que nous rencontrons au cours de notre passage sur terre n’auront malheureusement jamais plus qu’un rôle de figurant. Nous ne sommes pas non plus nécessairement les scénaristes ni les réalisateurs du film de notre vie. Appelons ça le destin, le hasard, le karma, certains événements, et même certaines rencontres, sont hors de notre contrôle et ce n’est qu’avec le recul ou vers la fin du film qu’on connaîtra la place qu’ils auront eu dans notre récit. Seront-ils des éléments catalyseurs, des pierres angulaires, feront-ils avancer l’histoire ou créeront-ils de véritables tensions dramatiques, occasionneront-ils un dénouement? Qui sait…

nombreux déplacements et une foule de lieux d’action, les personnages de soutien et les figurants peuvent atteindre un nombre assez surprenant. Et si le lieu principal de l’histoire se trouve à être Edmonton, lieu pivot par excellence pour le va-et-vient constant de nombreuses connaissances, vous vous retrouvez avec plusieurs centaines d’amis sur Facebook et beaucoup de personnages avec qui garder contact. Car tout ce beau monQuand notre vie est de type ‘road movie’ ou qu’elle ressemble à un film d’aventure avec dede a été beaucoup plus que de la figuration dans le film de votre vie.

Toute cette mise en contexte pour vous raconter à quel point il y a eu de puissants flashbacks dans mon téléroman personnel ces dernières semaines!

Tout d’abord, ma visite au Québec, pays de mon enfance, berceau de ma famille, source de ma culture… Retourner chez soi, même si ce n’est plus vraiment chez soi depuis 14 ans, et revoir les siens, ça fait toujours remonter bien des émotions! Mes parents, mon frère et ma grand-mère que je ne vois qu’une fois par an, parfois moins, les oncles, les tantes, les cousins et les cousines, ceux sur qui je pourrai toujours compter, qui seront toujours là, même s’ils sont physiquement loin. Mon neveu et ma filleule, qui grandissent et grouillent toujours un peu plus, toujours un peu plus mignons, à chaque retrouvaille. Mes amies d’enfance, les sœurs que je n’ai pas eues, que je retrouve toujours comme si je ne les avais jamais quittées. Mes anciens colocs de la Centrale, avec qui j’ai rêvé et trippé ma vingtaine, et qui gardent le même plaisir de vivre et les mêmes rêves dans la trentaine. Et une autre amie, une confidente, une jumelle, qui se marie dans une explosion de feuilles d’érables couleur de feu, et ses yeux qui sont aussi lumineux que toute la nature qui l’entoure et qui me rappelle qu’on vient de loin et qu’on ira encore loin, parce qu’on est doué pour le bonheur. Et il y a Trois-Rivières, cette ville où j’ai grandi, et pour laquelle j’éprouve des sentiments aigre-doux mais qui me séduit toujours un peu plus quand j’y séjourne. Et il y a Montréal, que j’ai connu sans le sou et en pleine crise existentielle, et que je retrouve depuis comme une inconnue, une touriste, une étrangère, et qui garde sa position privilégiée parmi les 10 plus merveilleuses villes du monde.

Ça en fait des scènes de retour en arrière touchantes, surtout que je les vis à fond, accompagnées d’une trame sonore sentimentale au coton!

Et puis de retour à Edmonton, je reçois la visite d’un ex, un de ces ex qui ne jouera jamais un rôle de figurant dans mon film, un amoureux devenu ami, et qui enfin a pu rencontrer celui qui est devenu mon mari. Et puis, pour mettre la cerise sur le sundae, on remet sur pied un projet créé avec, encore une fois, de très bons amis/colocs/collègues en 2002. Le retour de la P’tite scène me remet en contact avec tout plein de bon monde, encore une panoplie de rôles de soutien qui ont créé les plus belles scènes de foule et de party de mon histoire personnelle. Et on trinque et on célèbre la vie tous ensemble, nos vies, et c’est comme un gros festival de films, on est tous des vedettes, on est content de figurer sur le grand écran avec les autres… et on savoure tout ça, parce qu’on sait que tout bon long-métrage a une fin. Mais que le générique va être, heureusement, bien rempli.

21.10.08

Les meilleurs chums... et mon meilleur

Flashback de la Centrale:
Matante Hélène (et les deux plus beaux enfants blonds du 450), JoTibo, My et Davido, et ceux qui endurent toujours et encore les vieilles histoires des anciens colocs: super-yogi-Marie-Claude et mon Sebo-Cocolour préféré...

Une balade sur le Mont-Royal
(euh... oui, je suis sur mon cell... en train de faire les arrangements pour un souper avec les copines d'enfance - voir photo plus bas -)


It's a plane! It's a bird! It's UFO, no it's... le stade.
(Et deux spécimens transparents)



Je connais Julie depuis 1975. Marie-Claude, depuis 1978. Val, depuis 1985. Ouin, ça nous rajeunit pas. (Mes amies d'enfance sont les plus belles femmes de 35 ans que je connaisse, et vous avez pas vu Anne, Kathleen et les Annies, etc. C'est quelque chose.)

Mon meilleur... et sa pas-pire-pantoute.

1+1=2

François-Joseph et Cathia:
Ils ne voulaient pas de photos quétaines au début. Après... ils se sont laissés aller. Pas mal touchant, le quétaine, non?
Cocktail... à l'érablière (la soirée est encore pas mal jeune)


Y'a rien de plus merveilleux que de voir une bonne amie amoureuse. Heureuse.

Avec... un ti-peu de danse africaine: pur bonheur.


De la canicule albertaine à l'été indien flamboyant

(Le Festival international de la poésie, lecture sur la terrasse de l'Embuscade, Trois-Rivières, octobre 2008)



Tous les dimanches que l’univers amène, ma mère fait sa tournée d’appels à ses enfants. Chaque dimanche, vers la fin de notre conversation, elle mentionne qu’elle continue de visiter mon blogue, avec l’espoir que j’y poste un message ou quelques photos. Chaque dimanche, ma mère me dit qu’il n’y a toujours rien de nouveau sur mon blogue. Ma mère blâme Facebook.

La semaine dernière, j’étais au Québec pour ma visite annuelle. Mes tantes, mes amies d’enfance, mes anciens colocs d’Edmonton, même mon amie Cathia (loin d’être une adepte d’internet), tout le monde m’a lancé à un moment ou un autre, avec un petit air de reproche : « ouin… t’écris pas très souvent sur ton blogue … » La plupart blâme Facebook.

Moi aussi.

Mais il y a plus que ça. Je me suis aperçue avec le temps que faire vivre un blogue est une entreprise qui demande beaucoup de souffle. J’ai remarqué la tendance chez mes amis qui ont commencé plus ou moins en même temps que moi. Comme moi, leur blogue traite de la vie en général, mais surtout de la leur; il ne s’agit pas d’une tribune spécialisée qui s’inspire de thématiques ciblées. Pat, Kev, Seb, comme moi, ont connu une bonne première année, avec des posts plusieurs fois par semaine, surtout avant que Facebook ne vienne nous envahir. À la deuxième année, nous sommes passés à un post par mois. La troisième… euh. Voilà. Mon dernier post remonte au mois de juillet.

Si je regarde de plus près les blogues que je visite souvent et qui fonctionnent bien, je remarque deux critères essentiels :
1. un blogue spécialisé sur un sujet précis (mode, arts, potins, illustration, humour, etc..)
2. un post à tous les jours.

(Ce qui leur apporte éventuellement des revenus en publicités, des collaborations à d’autres sites web et le développement durable de leur carrière dans leur spécialisation.)

Au départ, mon blogue avait tout de même une direction, celle de mes voyages et de mes déplacements, tout en étant relié à ma vie d’artiste-pigiste. Finalement, mon blogue est devenu une façon de donner des nouvelles et montrer mes photos à mes amis et ma famille. Alors, depuis Facebook…


MAIS, mes deux semaines au Québec, à voir la famille et les amis, m’ont fait tellement de bien, j’étais tellement contente de revoir tout le monde, ET j’ai été touchée de savoir que tant de gens que j’aime attendent patiemment mon prochain post… alors j’ai décidé de faire un petit effort. De chercher et de retrouver mon souffle. Alors voilà : je vais… parler de moi.Puisque ce blogue est à propos de moi, finalement, c’est ça, sa spécialité, j’imagine. Donc me myself et moi moi moi. La trotteuse et son blogue. Mes va-et-vient personnels. Ma vie d’artiste pigiste.

D’abord, un petit retour en arrière…
Après le voyage du printemps, les mois de juillet et d’août ont fait de moi un être plutôt sédentaire mais productif. Un été bien chargé avec les Jeux de la francophonie et les cérémonies d’ouverture et de clôture dont j’assurais la direction artistique (voir le blogue de Sébastien pour les photos). Un très bel été avec du beau temps et même une canicule de deux semaines! En Alberta, c’est d’un exotisme savoureux… Évidemment, ce fut, comme toujours, un plaisir de vivre dans le Vieux Strathcona, près des théâtres, des bars et des restos pendant cette période climatique paradisiaque.



Puis, septembre… C’est là que tout commence, ou plutôt… recommence. Septembre, pour moi, c’est le début de mon année. C’est là que les bilans s’imposent. C’est là que le grand ménage se fait. C’est là que je regarde les 12 prochains mois de ma vie de pigiste avec le sourcil circonflexe. C’est là que j’aime me rappeler l’odeur des cahiers vierges et des nouveaux crayons fraîchement aiguisés, des souliers en cuir qui font mal aux orteils. C’est là que recommencent nos émissions de télé préférées. C’est là que les saisons artistiques sont lancées. Je fais du rangement dans mes dossiers. Je supprime des centaines de courriels désuets accumulés. Un nouvel agenda, encore ouvert à toutes les possibilités, est posé sur ma table de travail. Et voilà. Septembre. Je recommence à trotter…


À suivre (dans les prochains posts qui, je le promets, seront plus fréquents)…



Et encore des photos (je m'excuse du véritable désordre chronologique: Blogger me fait chier ce soir, j'ai encore dû mettre mes photos en plusieurs posts...)


Mon frère Alain et ma filleule Frédérique (Les talents de bouffon, ça court dans la famille...)
La Familia!




Les nouveaux mariés: François-Joseph et Cathia (en kilt de rocker et en robe de princesse Sissi, ils étaient vraiment beaux tous les deux).
La cérémonie sous la cathédrale d'arbres.

(La suite... plus haut)

8.7.08

Retour de voyage - message 5

Mais avant...

La famille en Bretagne.

La belle Céline et ses peluches...

Les trois belles-soeurs...


Papa Guillier-Sahuqué et ses deux fistons voyageurs...

Frédéric en Chine, Sébastien au Canada, et Mikaëlle, absente sur la photo, vit maintenant au Pérou.


Eh oui... les voyages forment la trottesse.

Retour de voyage - message 4


À suivre, des photos de Cold Lake, de la Francoforce, quelques histoires et anecdotes. L'été.

Passez-en un bon!

Retour de voyage - message 3

Venise ne faisait même pas partie de notre itinéraire initial. Après la mer adriatique, nous nous sommes dit "pourquoi pas" et nous ne l'avons pas regretté...


Les petites choses simples font la beauté des voyages... ramasser des cailloux sur la plage...


Pique-niquer dans un petit parc perdu où aucun touriste ne peut se rendre...

Retour de voyage - message 2

La rurbique "SARTORIALISTE", juste pour mon amie Yannick Vienne...


Qui dit qu'on ne peut pas être "stylish" même en voyage?

La trotteuse pose sa valise (pour le moment)

Retour de voyage - message 1


La blog-trotteuse est revenue de voyage depuis quelques semaines déjà, mais la trotte ne s'est pas arrêtée pour autant. De retour de Paris, c'était au tour de la présidente-du-RAFA-trotteuse de repartir, cette fois pour Vancouver, 4 jours d'assemblée générale de la Fédération culturelle canadienne-française. Retour à Edmonton, quelques jours de travail, puis hop, petite vacance au chalet de nos amis sur les bords du Cold cold Lake. Retour à Edmonton juste pour mieux trotter de nouveau, cette fois à Calgary, pour se joindre à la gang de la Francoforce, grosse programmation nationale qui fait le tour du pays pour fêter les 400 ans de Québec. Retour à Edmonton, cette fois, on reste chez nous, mais c'est la tornade Cathia qui passe avec son futur époux et ses trois enfants.

C'est donc seulement depuis hier que je me sens enfin de retour de vacances. Avec tout ce que ça implique. Les blues, la lessive, le goût de repartir. Et la montagne de travail.

Mais je me suis dit que le blog de la trotteuse méritait bien un petit résumé en photos de ces merveilleuses dernières semaines. Reprenons donc où nous avions laissé: l'Italie. Cette fois, après Rome et Florence... la mer adriatique, Venise, Gênes, Nice... et la Bretagne.


Nul besoin de vous préciser qu'en Italie... on mange très bien.



Euh... on boit bien aussi.


Nous n'avons pas fait de tour de gondoles, nous n'avons pas visité tous les musées ni tous les monuments, mais nous avons... bien mangé et bien bu. Merci Jésus.

21.5.08

Rome et Florence





Une semaine exactement que nous avons quitté Edmonton.

Nous venons de manger notre première gelato (on n'abuse pas trop, quand meme, non?). Mangue et framboise pour moi (mangue pour notre chère Belle Brin, son fruit préféré, ça va peut-etre l'aider à accoucher, si ce n'est déjà fait? La pleine lune, c'est ce soir?))... banane et chocolat pour Seb.

- vous remarquerez que je ne trouve pas l'accent circonflexe sur ce clavier florentin...-


Donc, oui, déjà une semaine et ma première tentative de blogage, pas que j'avais un-blocage- mais j'avoue qu'une pleine semaine sans ordinateur, loin des courriels, de facebook, des blogs et autres pages électroniques... ça fait le plus grand bien, ça repose, ça dé-connecte. Vraiment.

Une semaine pour se remettre aussi du jetlag, assez intense je dois le préciser, une semaine pour se remettre de notre fabuleuse "run de lait" qui a débuté par le trajet Edmonton-Calgary en autobus, puis près de 26 heures dans les aéoports et avions passant par Winnipeg-LondresGatwick et finalement... Rome.


Roma... La ville éternelle
On n'y aurait pas passé notre éternité, mais Rome nous a charmé sur bien des points. Bon, il faut le dire, les Italiens sont beaux, les Italiennes sont pas mal non plus, mais il faut surtout les voir en uniforme pour comprendre toute leur splendeur physique: que ce soit en policier (et les policiers en Italie, ils sont partout) ou en curé (euh, par contre, les bonne soeurs en uniforme, elles sont un peu moins jolies...). Les gens sont beaux et nous avons été chanceux, il a fait beau. Un temps idéal pour la promenade touristique parmi les hordes de touristes. Ah ouais, parce qu'on n'est pas les seuls à les trouver beaux, les Italiens et leurs splendeurs... historiques. Berceau de la civilisation, selon certains, Rome est effectivement superbe.

Nous sommes allés dire coucou à la maison du pape, nous sommes allés dire coucou à la maison de Jules César, celles de Michelangelo, des gladiateurs et tous les autres, que de grands personnages. Ah ouais.

Mais notre coup de coeur, c'est vraiment le quartier de Trastevere, ancien quartier d'ouvriers adopté depuis une décennie ou plus par les artistes et les étudiants (bref, par d'autres pauvres) et maintenant c'est le quartier le plus agréable, bondé de petits cafés, restos, etc (c'est toujours la meme histoire et dans 5 ans, ou déjà si ça se trouve, plus personne de plus ou moins pauvre ne peut s'y loger).

Parlant de petits cafés, je fantasmais depuis des semaines sur mes petits espresso ristretto italiens, je les ai bus, je les bois encore. Et Seb a enfin savouré un petit café avec moi (oui, oui, son premier café à vie, quel meilleur endroit que Rome, sur la terrasse du Vittoriano, avec vue sur les ruines du Colisée, du Palatine et du Forum impérial... ça ferait passer n'importe quoi.) Voir la photo pour la preuve. Bon, je suis certaine que, connaissant l'hyperactivité naturelle de Seb, vous vous demandez quel effet surnaturel a pu avoir la caféine sur son métabolisme bondissant? Fait étonnant, le bon café, surtout torréfié à l'italienne -plus de chaleur donc ayant un gout plus amer mais moins de caféine-, n'a pas plus d'effet sur Seb qu'un coca bien froid. Hyperactif un jour, hyperactif toujours.

Firenze Frenzy
Nous voici maintenant à Florence.
Belle belle Florence, avec son Duomo, son Pont Vecchio, ses millions de musées et de boutiques de designers (ciao Gucci, Versace, Prada, etcetera), ses piazzas, ses églises, ses scooters...

Et ses restos, bien évidemment. Mais je dois vous dire que l'Italie, comme toute l'Europe, n'est pas très gentille pour nos dollars canadiens et ça coute la peau des fesses pour bouffer au resto. Mais on a réussi à se dénicher quelques petites trattorias pas trop mal et on bouffe très très bien avec nos petits achats bien frais faits au marché. (Ah... les marchés...) Alors on pique-nique à l'auberge ou sur les piazzas avec une bonne bouteille de vin. Le vin! Ah, le vin. Il Chianti. Et la grappa. Ah, la grappa! Et le Limoncello. Ah... le Limoncello! (Bon, on mange bien. Et on boit bien. On est en vacances, après tout, non?)

Mais maintenant la mer nous appelle. Après tous ces jours à marcher de 6 à 8 heures dans les rues romaines et florentines, nous nous poussons vers la mer adriatique. Nous devons travailler notre bronzage un peu. Meme si on essaie de s'habiller -stylish my friends- pour ne pas trop ressembler à des touristes (parce que NOUS, on n'est pas comme EUX, évidemment...), nos teints de zombies nous trahissent.

Arriverderci!


p.s. je poursuis avec archarnement mon apprentissage de la langue italienne, mais quand je fais des efforts pour baragouiner dans mon mélange saugrenu italo-espagnol, on me répond évidemment... en anglais. Mais je persiste.