24.3.08

Sans queue ni tête

Je me sens un peu coupable de délaisser encore et encore, jour après jour, ce blog... mais, comme vous le devinez, je suis tellement occupée par mes contrats que je ne trouve pas le temps, ni l'inspiration, pour vous raconter quelque chose d'intéressant.

Alors petit blitz de faits divers et notes sans queue ni tête. Parce que. Voilà.

Pour vous tous qui bravez les montagnes de neige dans l'est du pays, je serai un peu baveuse en vous annonçant qu'ici, c'est tout le contraire. En ville, TOUTE la neige est disparue et nous nous la coulons douce sous le soleil et des températures entre 5 et 10 degrés depuis trois semaines! Yahoo!!!


Je répète. Oui, voilà, je me répète: je répète. Depuis trois semaines, je suis en pleines répétitions de la pièce de théâtre LE CADEAU D'EINSTEIN. Je joue, oui, je répète, et je joue. Je suis Clara Immerwahr, la première femme à obtenir un doctorat en chimie en Allemagne, première épouse de Fritz Haber, à qui l'on doit la fixation de l'azote, le gaz chlorique qui a fait tant de ravages durant le Première Guerre, et puis le zyklon, insecticide qui extermine les parasites et qui fut transformé par les Nazis pour mieux tuer dans les camps de concentration... Vous devinez peut-être que Le Cadeau d'Einstein n'est pas une comédie? Hi hi.

C'est drôle (tout de même), je joue encore une Allemande. Sur les planches de l'UniThéâtre. Dans mon dernier rôle pour cette troupe, dans la pièce CINQ ANS, j'étais Eva, une journaliste espionne en l'Allemagne de l'est, avant la chute du mur. Hum... moi, Allemande... Pourtant, on me demande tout le temps si j'ai des origines italiennes ou espagnoles...

Show de Michel Rivard la semaine dernière, ici, à Edmonton. Excellent, évidemment. Un conteur né. J'ai redécouvert quelques-unes de ses chansons et ça m'a donné envie d'interpréter Un trou dans les nuages, version au féminin.

Je ne vous parlerai pas de tous mes autres contrats. Une prochaine fois peut-être. Et de mon rôle de présidente du RAFA. Une autre fois, ça aussi.

Merci à tous ceux et celles qui m'ont envoyé des voeux de fête. Je suis officiellement plus près de la quarantaine que de la trentaine. Rassurant. Et pour fêter ça, mon chum m'offre une machine à espresso. Une vraie, pas une bébelle qui fait du café tout liquide et sans crema. On est allé la magasiner en fin de semaine. La RANCILLIO SILVIA. J'en rêve. Mais je la trouve un peu dispendieuse. Mais mon chum me dit que 35 ans, ça n'arrive qu'une fois. Après le lave-vaisselle, je me dis, bah.

Sur ce, bonne nuit. Je répète à 9h demain matin.