21.5.08

Rome et Florence





Une semaine exactement que nous avons quitté Edmonton.

Nous venons de manger notre première gelato (on n'abuse pas trop, quand meme, non?). Mangue et framboise pour moi (mangue pour notre chère Belle Brin, son fruit préféré, ça va peut-etre l'aider à accoucher, si ce n'est déjà fait? La pleine lune, c'est ce soir?))... banane et chocolat pour Seb.

- vous remarquerez que je ne trouve pas l'accent circonflexe sur ce clavier florentin...-


Donc, oui, déjà une semaine et ma première tentative de blogage, pas que j'avais un-blocage- mais j'avoue qu'une pleine semaine sans ordinateur, loin des courriels, de facebook, des blogs et autres pages électroniques... ça fait le plus grand bien, ça repose, ça dé-connecte. Vraiment.

Une semaine pour se remettre aussi du jetlag, assez intense je dois le préciser, une semaine pour se remettre de notre fabuleuse "run de lait" qui a débuté par le trajet Edmonton-Calgary en autobus, puis près de 26 heures dans les aéoports et avions passant par Winnipeg-LondresGatwick et finalement... Rome.


Roma... La ville éternelle
On n'y aurait pas passé notre éternité, mais Rome nous a charmé sur bien des points. Bon, il faut le dire, les Italiens sont beaux, les Italiennes sont pas mal non plus, mais il faut surtout les voir en uniforme pour comprendre toute leur splendeur physique: que ce soit en policier (et les policiers en Italie, ils sont partout) ou en curé (euh, par contre, les bonne soeurs en uniforme, elles sont un peu moins jolies...). Les gens sont beaux et nous avons été chanceux, il a fait beau. Un temps idéal pour la promenade touristique parmi les hordes de touristes. Ah ouais, parce qu'on n'est pas les seuls à les trouver beaux, les Italiens et leurs splendeurs... historiques. Berceau de la civilisation, selon certains, Rome est effectivement superbe.

Nous sommes allés dire coucou à la maison du pape, nous sommes allés dire coucou à la maison de Jules César, celles de Michelangelo, des gladiateurs et tous les autres, que de grands personnages. Ah ouais.

Mais notre coup de coeur, c'est vraiment le quartier de Trastevere, ancien quartier d'ouvriers adopté depuis une décennie ou plus par les artistes et les étudiants (bref, par d'autres pauvres) et maintenant c'est le quartier le plus agréable, bondé de petits cafés, restos, etc (c'est toujours la meme histoire et dans 5 ans, ou déjà si ça se trouve, plus personne de plus ou moins pauvre ne peut s'y loger).

Parlant de petits cafés, je fantasmais depuis des semaines sur mes petits espresso ristretto italiens, je les ai bus, je les bois encore. Et Seb a enfin savouré un petit café avec moi (oui, oui, son premier café à vie, quel meilleur endroit que Rome, sur la terrasse du Vittoriano, avec vue sur les ruines du Colisée, du Palatine et du Forum impérial... ça ferait passer n'importe quoi.) Voir la photo pour la preuve. Bon, je suis certaine que, connaissant l'hyperactivité naturelle de Seb, vous vous demandez quel effet surnaturel a pu avoir la caféine sur son métabolisme bondissant? Fait étonnant, le bon café, surtout torréfié à l'italienne -plus de chaleur donc ayant un gout plus amer mais moins de caféine-, n'a pas plus d'effet sur Seb qu'un coca bien froid. Hyperactif un jour, hyperactif toujours.

Firenze Frenzy
Nous voici maintenant à Florence.
Belle belle Florence, avec son Duomo, son Pont Vecchio, ses millions de musées et de boutiques de designers (ciao Gucci, Versace, Prada, etcetera), ses piazzas, ses églises, ses scooters...

Et ses restos, bien évidemment. Mais je dois vous dire que l'Italie, comme toute l'Europe, n'est pas très gentille pour nos dollars canadiens et ça coute la peau des fesses pour bouffer au resto. Mais on a réussi à se dénicher quelques petites trattorias pas trop mal et on bouffe très très bien avec nos petits achats bien frais faits au marché. (Ah... les marchés...) Alors on pique-nique à l'auberge ou sur les piazzas avec une bonne bouteille de vin. Le vin! Ah, le vin. Il Chianti. Et la grappa. Ah, la grappa! Et le Limoncello. Ah... le Limoncello! (Bon, on mange bien. Et on boit bien. On est en vacances, après tout, non?)

Mais maintenant la mer nous appelle. Après tous ces jours à marcher de 6 à 8 heures dans les rues romaines et florentines, nous nous poussons vers la mer adriatique. Nous devons travailler notre bronzage un peu. Meme si on essaie de s'habiller -stylish my friends- pour ne pas trop ressembler à des touristes (parce que NOUS, on n'est pas comme EUX, évidemment...), nos teints de zombies nous trahissent.

Arriverderci!


p.s. je poursuis avec archarnement mon apprentissage de la langue italienne, mais quand je fais des efforts pour baragouiner dans mon mélange saugrenu italo-espagnol, on me répond évidemment... en anglais. Mais je persiste.

7.5.08

Face de bouc a boqué?

Je viens de ré-essayer la page de Facebook. Encore une fois, site temporairement indisponible ou surchargé.

La bonne nouvelle, c'est que ça me donne une chose à vous raconter sur mon blog.


Mais le truc pas pratique, c'est que Facebook commence à remplacer souvent le courriel et, effectivement, depuis quelques mois je transactionne de plus en plus de mes contrats sur Face de biquette. Et ce soir, je voulais justement répondre à un collègue de Radio-Canada à propos d'un petit contrat d'animation/recherche que je ne peux pas prendre parce que je PARS EN VOYAGE. Yééééééééé!!!!!!!!!!

(la suite très bientôt).