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(et pour votre plaisir, visitez www.penelope-jolicoeur.com)
Errances. Exils. Épanchements.

Entre temps, Loreena a connu une grande tragédie. Son amoureux est mort noyé. Elle s’est donc fait très discrète pendant plusieurs années, cherchant toujours dans les voyages l’inspiration et la guérison. Elle est de retour en musique depuis l’an passé avec un nouvel album et elle vient juste de sortir un coffret live d’un spectacle qu’elle a donné à l’Alhambra de Grenade.
Nous avons passé une journée entière dans l’enceinte de l’Alhambra, discutant de tout et de rien, commentant la beauté dont nous étions témoins, la magie de l’endroit, le bonheur d’avoir les yeux éblouis par le soleil. Les merveilleux plans d’eau, le détail des arches maures, les jardins fabuleux... Je peux facilement affirmer que j’ai bu à l’Alhambra le meilleur espresso de toute ma vie. Et j’ai autant aimé la splendeur générale du site que le quartier qui y fait face, l’Albaicin, où sont coincées dans le flan de la montagne des milliers de petites demeures de chaux blanches à travers des ruelles tortueuses en vieilles pierres.
À cette époque, je n’avais pas d’iPod ni aucun moyen de voyager avec de la musique, mais en visitant l’Alhambra, j’avais dans la tête ‘Marco Polo’, une des pièces instrumentales de Loreena McKennitt. Ces airs-là me donnent toujours envie de danser le baladi. Faute de danser sur des sons arabes ou de s’improviser danseuses de flamenco parmi les touristes, Cathy et moi, après notre journée à l’Alhambra, nous avons bien profité d’une soirée de tapas dans un petit bar du centre de Grenade.