De retour à Edmonton, de retour dans mes quartiers généraux, enfin auprès de mes trois hommes, mon mec, mon chat et mon Mac. Eh oui, le voyage fut long sans mon mari, mon minou et mon ordi, voilà qui explique aussi pourquoi je me suis tue pendant ces trois semaines, pas de blog et pas de courriel. J'en ai pourtant long à raconter!
Qui dit New York... dit Broadway
Seb a déjà mis de belles photos sur son blog, alors je ne ferai pas dans le diaporama touristique, mais je vous parlerai plutôt des shows que nous sommes allés voir. Parce que, qui dit New York dit... BROADWAY! Pas de Lion King, de Mary Poppins et de A Chorus Line pour nous, nous avons préféré faire la file pour une nouvelle comédie musicale qui fait un tabac depuis l'hiver dernier: SPRING AWAKENING. Exploré d'abord sur le Off Broadway, ce show regroupe de jeunes artistes (tous sont âgés de moins de 24 ans), chanteurs et danseurs qui ont, à leur manière, remanié et rajeuni la comédie musicale habituelle. L'éveil sexuel de l'adolescence est transposé dans la vieille Europe du 19ème mais raconté au son de la musique rock, grunge, folk et métal. Dynamique à vous donner envie de chanter et danser avec eux, touchant à vous déchirer le coeur et bouleversant à vous habiter pendant des heures après la dernière note.
Nous sommes aussi allés voir une pièce de théâtre, JOURNEY'S END, grâce aux recommandations d'une gentille dame new-yorkaise rencontrée dans la file d'attente du TKTS (où l'on peut avoir des billets à moitié-prix quelques heures avant la représentation): hyper poignant. Dans un bunker britannique de la Première guerre mondiale, on assiste au désarroi des soldats et à toute l'absurdité de la guerre. Un peu comme le film Joyeux Noël, mais au théâtre, c'est comme si on était dans le bunker avec eux.
Coups de coeur new-yorkais
J'ai aussi fait un mini-pélerinage pour jeter un coup d'oeil aux quartiers généraux mythiques de grands artistes du 20ème siècle. Le Dakota Building, où a été assassiné John Lennon et où vit encore sa Yoko.
Je devais passer par le Chelsea Hotel, en l'honneur de Leonard Cohen et sa chanson dédiée à Janis Joplin et une certaine fellation, mais aussi pour tous les autres qui y ont crashé: Bob Dylan, Sid Vicious et Nancy, Arthur Miller, Jack Kerouac, pour ne nommer que ceux-là.
Mais nous avons en général été agréablement surpris de la gentillesse des New-yorkais. Plusieurs nous ont offert leur aide et leurs conseils, ils étaient courtois et aimables. Il paraît que depuis le 11 septembre, la grosse pomme a le coeur plus gros et plus ouvert aux autres. Et c'est ainsi très plaisant de s'y exiler, pour quelques jours.
1 commentaire:
Pas trop sûr que c'est un compliment d'être comparé à Samantha mais bon....après tout, "I'm a dude".
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